Voici enfin venue sous les vivats la suite tant attendue de la Malédiction des trente deniers, dont je vous parlais ici même il y a un an. Deuxième partie, sortie en novembre 2010, mais que je ne découvre qu’aujourd’hui, grâce à mon passage au Salon du livre le week-end dernier.
Nous avions laissé Mortimer en plein bouillon dans la mer Egée, rappelez-vous, le rire d’Olrik retentissait encore sur les flots noirs. Eh bien, figurez-vous que Mortimer s’en sort (incroyable !), et que les aventures reprennent de plus belle. Blake et son ami Mortimer repartent à la recherche de la tombe de Judas l’Iscariote, qui les mènera aux fameux trente deniers. Toujours pourchassés par Orik et ses sbires - lequel Olrik s’est acoquiné pour la circonstance avec un espèce de psychopathe paranoïaque néonazi - nos amis échappent à de rocambolesques péripéties. On croise des U-boots, des torpilles, des illuminés, des « old chap » et des « goddam !». Trahison, chantage et folklore grec sont aussi au menu.
Ce deuxième tome ne m’a pas déçue par rapport au premier. Bien rythmé, toujours aussi bien dessiné, que ce soit les décors ou les personnages. Le fil de l’intrigue se déroule de façon très structurée, les explications historiques qui font le charme de cette bédé un peu « intello » sont bien insérées dans une aventure qui elle est menée tambour battant.
Une réussite.
La Malédiction des trente deniers, tome II, Van Hamme, Jean, Aubin, Antoine, et Schréder, Etienne, édition Blake et Mortimer, novembre 2010, 56 pages.