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26 avril 2010 1 26 /04 /avril /2010 08:00

pdjamesLe commissaire Adam Dalgliesh est invité par un ami à passer quelques jours à Toynton Manor, une résidence pour handicapés dans le Dorset. Cet ami est l'aumonier de l'institution et souhaite consulter son camarade policier sur une affaire préoccupante. Mais quand Dalgliesh arrive, l'aumonier est décédé. Rapidement, le commissaire se doute que son ami n'est pas mort d'une simple crise cardiaque. Toynton Manor, derrière ses apparences paisibles de manoir anglais assoupi sur ses falaises, cache bien des turpitudes.

 

Je ne connaissais pas P.D. James. (oui, je sais, j'avoue, ça peut paraître incroyable, j'ai une capacité stupéfiante à passer à côté de grands auteurs pendant des années). Mais voilà un mal réparé. Ce premier essai est plus que concluant, je suis séduite.

 

C'est un roman à atmosphère, et ça j'adore. Toynton Manor est une austère batisse fichée à l'extrémité d'une falaise découpée, aride, battue par les vents et affronte la mer déchaînée les jours de tempêtes. Résidence pour handicapés ou repaire de dangereux psychopathes, tout est caché derrière de pimpants géraniums et des allées bien taillées où de sémillantes infirmières poussent des fauteuils roulants grinçants sous le pâle soleil du Dorset. Vous voyez l'idée?

 

J'ai aimé le déroulement de l'intrigue, même si elle met du temps à démarrer. P.D. James prend son temps pour installer le décor, décrire, rendre l'atmosphère palpable. Et là où avec d'autres on s'ennuierait vite, on aime prendre son temps avec P.D. James, tant on s'aperçoit par la suite que chaque détail énoncé au début prend sa véritable signification lors du dénouement. C'est ainsi qu'elle nous piège, par des scènes d'exposition apparemment innofensives, mais qui recèlent en fait le noeud de l'intrigue, l'indice déterminant, et qui font qu'à la fin on s'exclame "Bon sang mais c'est bien sûr!" en se frappant le front...

 

En conclusion, un très bon moment de lecture avec cet auteur que je ne manquerai pas d'approfondir à l'avenir. J'ai justement  Un certain goût pour la mort qui m'attend dans mes étagères...

 

Meurtre dans un fauteuil, P.D. James, Ed. Le livre de Poche, 1990, 377 pages.

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commentaires

D
<br /> Essayé deux fois sur ce titre... pas pu! Mais c'était il y a longtemps.<br /> <br /> <br />
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D
<br /> <br /> Ah oui? Je reconnais qu'il faut du temps pour rentrer dans l'histoire. Je peine un peu moi-même sur "Un certain goût pour la mort" en ce moment.<br /> <br /> <br /> <br />

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Affligé d'une mémoire de poisson rouge et aussi d'un bon coup de fourchette, l'auteur tente par ce blog d'atteindre un double objectif ; garder une trace de ses lectures et répondre à la question quotidienne "qu'est-ce qu'on va bien pouvoir manger ce soir?" Aucun rapport, dites-vous? Effectivement...